Visite guidée chez Tang, l’hypermarché asiatique

Tang Frères, rue d'Ivry

Tang frères, c’est la référence des produits asiatiques en France. L’entreprise a aujourd’hui 10 magasins et livre pratiquement tous les restaurants et épiceries asiatiques de France. Nous avons visité le supermarché historique de la rue d’Ivry à Paris.

Mais que fait un site de cuisine bretonne chez Tang ?  Eh bien c’est que les Bretons gastronomes ou simplement gourmands ont toujours été intéressés par ce que ramenaient les marins : épices, herbes, fruits et légumes bizarres, recettes… Et forcément, pour Cuisine à l’Ouest, Tang est une caverne d’Ali Baba ! Nous n’avons pas résisté à la tentation de vous faire une visite guidée. Petite info importante : cet article n’est pas sponsorisé…

L’hypermarché Tang est un peu caché rue d’Ivry, au sein du XIIIe arrondissement, le quartier asiatique de Paris. La rue est bien embouteillée, mais on peut se garer assez facilement dans les petites rues, ou alors dans le grand parking souterrain du magasin. Dans la rue, quelques étals de marchands de légumes donnent l’ambiance. On entre dans une sorte de hangar qui ne paie pas de mine, mais dès la porte franchie, on en a plein les mirettes !

Les nouilles instantanées

Le rayon nouilles instantanées chez Tang

C’est le premier rayon, vous savez, ces sachets de pâtes aromatisées, on n’a plus qu’à mettre de l’eau bouillante, et hop, on a un bol de ramen ! Oui, bon, c’est un peu chimique sûrement, c’est en tous cas industriel, c’est le degré zéro de la cuisine asiatique, mais nous, on aime bien quand même, on les personnalise avec des légumes, des restes de viande ou de poisson… On en reparlera un jour. Quoi qu’il en soit, vous avez le choix, peut-être 100 ou 200 références, à la chinoise, façon Singapour ou façon Taiwan, à la coréenne, à la japonaise, à la thaïlandaise, à la vietnamienne, en sachet ou en bols de cartons, à des prix dérisoires. Voilà, on est dans le bain.

Les pâtes

Les pâtes et les nouilles chez Tang

Plus loin, et plus classique, un grand rayon regroupe les vermicelles et pâtes de riz de toutes dimensions, les pâtes de blé tendre, les galettes de riz… On y trouve des choses plus rares, comme le vermicelle de soja, de manioc ou de patate douce. 

L’épicerie

Les rayons au supermarché Tang

Après ces ingrédients relativement simples, on arrive à des choses plus obscures. Pour les sauces, à condition d’être un peu initié, on arrive encore à s’y retrouver : sauces soja, de différentes types, nuoc-mâm, sauce d’huîtres (vous connaissez ?).

Sauce abalone

Notre découverte du jour : la sauce saveur abalone. Abalone ? Regardons de plus près l’étiquette : l’abalone, c’est l’ormeau ! Il s’agit donc d’une sorte de sauce d’huître, mais faite avec de l’ormeau. On a déjà goûté, comme ça pour voir, ça semble prometteur. Nous allons la tester, nous vous en reparlerons, c’est sûr ! 

Produits secs chez Tang

Dans cette partie, on trouve aussi des graines, des légumes, fruits, fleurs et champignons séchés, des conserves… Certaines choses nous sont connues, comme les petits épis de maïs, les pousses de bambou, les germes de soja, d’autres mystérieuses comme les châtaignes d’eau, les radicelles de lotus, les bulbes de lys, les graines d’euryale… 
Et enfin, bien sûr, les épices et aides culinaires. Nous avons fait le plein de saté, c’est un mélange d’épices qu’on aime beaucoup et qu’on ne trouve pas facilement.

Cubes de bouillon vietnamien

Nous avons aussi fait des provisions de cubes de bouillons vietnamiens : pho,  pho ga, bô kho… Une étiquette Tang à l’arrière donne quelques précisions… Ces cubes permettent de préparer un bouillon parfumé quasi-instantanément, pour une soupe ou un wok. C’est bien pratique et plutôt bon.

Où trouver du glutamate
Où trouver du glutamate ? Chez Tang, bien sûr…

Les rayons frais

Les légumes chez Tnag
Le rayon fruits et légumes chez Tang

C’est du côté des légumes que nous sommes le plus ébahis… On voudrait tout tout acheter, tout essayer. Mais quand on ne connaît pas (voir notre article sur le concombre amer), on hésite un peu.  On jette un œil aux liserons d’eau, aux pe-tsaï, aux fleurs de bananier, on se demande bien ce que peut-être ce ngo gai, traduit en anglais, allemand, tchèque (mais pas en français) par persil, on admire les curieuses aubergines de toutes sortes, et on se contente d’acheter un bouquet de  kay choï, un chou chinois que nous ne connaissions pas et que nous avons très vite testé (voir ici nos essais et notre recette de kay choï).

Ngo gai chez Tang

ll ne faut pas croire que ces légumes viennent du bout du monde : beaucoup d’entre eux sont cultivés en Hollande, et nous ne désespérons pas de voir enfin les producteurs bretons s’intéresser à ce marché : ils ont le climat, ils ont le savoir-faire, allez, ça viendra…

Produits bretons chez Tang

Le rayon frais, c’est aussi la viande, et nous sommes heureux d’y trouver du poulet breton P’tit Duc !

Le rayon frais toujours, c’est la poissonnerie. Pas de grandes découvertes, sinon de tout petits crabes verts, rarement commercialisés, surtout de cette taille. Sans doute les asiatiques apprécient-ils la soupe de crabes verts (testée ici, c’est délicieux). Et aussi de curieux crabes bleus, jamais vus, qui sont paraît-il en train de coloniser les côtes françaises…

Crabe bleu comestible chez Tang
Les crabes bleus

Cette visite rapide est forcément incomplète, on aurait pu parler des thés, des boissons, des surgelés, des riz, ou encore du petit magasin d’accessoires de cuisine… Le plus difficile, quand on va chez Tang, c’est de limiter ses achats ! Quant à nous, nous avons fait quelques provisions, et nous ne manquerons pas de concocter bientôt quelques recettes d’inspiration exotique…


>> D'autres recettes avec ces ingrédients :

4 réflexions sur « Visite guidée chez Tang, l’hypermarché asiatique »

  1. Et oui…miséricorde à celui qui a cru pouvoir s’en tenir à sa liste initiale, à ses résolutions diététiques, à son projet de placard supplémentaire toujours différé…L’on s’en sort comblé, chariot plein, carte bleue en cendres et vague arrière plan de culpabilité. Tang (ou Eurasie, c’est notre lot en Gironde), c’est un vrai sortilège…Sagesse et humilité venant avec l’âge, nous nous en tenons à 2 principes : reposer, à temps, quelques articles trop chargés en E621, et ne pas oublier les dragées au café KoPiKo (moins exotiques..mais sans équivalent en Europe, parait-il que même les astronautes en emportent, alors….)

    1. Merci de ce témoignage ! Je ne connaissais pas les dragées KoPiKo, je les chercherai la prochaine fois ! Je vosi qu’il y a un magasin Eurasie à Lanester, près de Lorient, qui semble assez grand.

    1. Merci Gilles, oui, beaucoup de produits industriels en épicerie sèche, bien sûr. Mais aussi un choix immense de légumes frais…

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