Vous savez, ces craquottes suédoises au seigle, les knäckebröd ? On va en faire des tartelettes.
En Suède, on trouve ces pains croustillants sous différentes formes, en grands disques, en quartiers… Chez nous, Wasa en propose une petite version rectangulaire très pratique pour le petit-déjeuner.
Le goût du seigle va bien avec la pomme. La craquotte passée au four ramollit un peu, juste ce qu’il faut, et reste croustillante. C’est très bon !
Le merlan, j’avais tendance à le négliger. Faut dire que quand on habite en Bretagne, on a un choix immense de poissons frais. Chers (barbue, saint-Pierre, rouget…) ou pas chers (un maquereau tout frais, grillé, une merveille). Alors, le merlan…
J’avais déjà tenté le merlan en papillotes — en filets ou entier —, c’était plutôt bon, mais les papillotes c’est un peu compliqué.
La meilleure cuisson du merlan
Cette fois, j’ai voulu faire simple, au four, eh bien c’était excellent ! Un bon goût de poisson, à la fois marqué et délicat, c’est vraiment la meilleure cuisson du merlan, et aussi la plus facile.
La recette
Nous avons servi nos merlans avec des légumes coupés en bâtonnets, rapidement sautés à la poêle.
Coupez la tomate en dés, salez et étalez-les dans un plat à four. Ainsi, les poissons ne colleront pas au fond du plat et cela fera un petit accompagnement complémentaire.
Enduisez les merlans d’huile, posez-les sur ce lit de tomates, enfournez à 180°C.
Au bout de 10 minutes, retournez les merlans : ils sont encore assez solides pour cela.
Remettez à cuire 15 minutes pour de petits merlans, 20 minutes pour des plus gros.
C’est prêt, vous pouvez les servir entiers, ils sont faciles à dépiauter.
La soupe poireau-pomme de terre, moi, j’adore ! Mais ma compagne dit « C’est pas mon kif. Ça fait soupe de mémé ». Le défi du jour : faire une soupe de poireau qui ne provoque pas cet effet madeleine de Proust à l’envers.
Il s’agit de tromper l’ennemi. L’ennemi, c’est l’inconscient de l’enfant traumatisé à vie, forcé à goûter, allez, juste une cuillère, pour faire plaisir à mémé.
Sortons nos armes :
Du riz à la place des pommes de terre, pour le velouté
Des carottes, renforcées avec du curcuma, pour twister la couleur
Du lait de coco, mais pas trop, juste pour convoquer ses souvenirs exotiques
Des épices, au choix, et avec modération (on a choisi du sumac, c’est lui qui nous donne une touche « gastronomique »)
Lavez et coupez les poireaux en tronçons assez courts, cela évitera que les fibres s’enroulent dans le mixer. Pelez et coupez les carottes.
Mettez les poireaux, les carottes et le riz dans un faitout, couvrez d'eau, salez, faites cuire une quinzaine de minutes.
Ajoutez la crème de coco et les épices.
Faites cuire encore 5-10 minutes, le temps que les légumes soient fondants.
Mixez. Ajoutez un trait de citron vert, goûtez et rectifiez l’assaisonnement.
Servez. Vous pouvez faire un petit topping de jambon cru ciselé et de zestes d’oranges.
Résultat : on a le goût de poireau, mais sans l’identifier. L’ensemble donne un velouté aux saveurs vraiment top de chez top, allez, osons le dire, gastronomique !
Il est est resté un peu, servie froide, encore plus top de chez top !
Les feuilles de coriandre sont jolies et parfumées. Mais les tiges ? On les jette ? Ah non, ce n’est pas notre genre !
On peut très bien utiliser les tiges de coriandre comme les feuilles, à condition de les hacher finement, comme nous l’expliquons dans notre article Que faire d’un bouquet de coriandre, qui parle aussi de sa conservation.
Le côté un peu coriace des tiges m’a donné une autre idée : si on les coupait en tronçon pour les confire au vinaigre, ça pourrait faire un condiment sympa, non ?
Eh bien oui, c’est facile, c’est sympa, ça donne des petites choses qui résistent un peu sous la dent en délivrant leur parfum.
Seule précaution à prendre : il faut un très bon vinaigre, assez discret, pour ne pas détruire le parfum de la coriandre. J’ai choisi un vinaigre de riz, c’était parfait. On peut aussi prendre un vinaigre de bière, plus difficile à trouver, mais excellent. Ou encore un vinaigre de cidre de bonne qualité.
Laissez reposer au frigo quelques jours avant de consommer.
Comment utiliser ces tiges de coriandre confites ?
On peut les parsemer un peu partout, comme des petites touches de saveur. Sur un saumon fumé, c’est top. Et aussi sur des crudités, salades composées, poke bowl, pizzas (juste avant de servir), risottos… bref, partout, quoi.
Quand j’ai réalisé cette recette, j’avais un doute : ça va vraiment marcher, ça va vraiment faire des chips, ces trucs cuits au four, sans matière grasse ? Eh bien oui, ça marche !
Ça donne des chips bien croustillantes et même assez solides pour les tremper dans une sauce dips (voir ici nos idées de sauces trempette pour l’apéro), de l’houmous ou du guacamole.
Question épices, ici aussi on s’éclate ! Le zaatar est tout indiqué. Le zaatar est un mélanges d’herbes, d’épices et de graines de sésame. Vous pouvez improviser sur le même principe avec des graines de sésame et ce que vous avez dans votre armoire à épices.
Vous pouvez aussi tester les épices de votre choix et d’autres graines, indispensables pour apprter un peu de volume et de variété. Attention toutefois : si ces graines sont un peu épaisses, il ne faut pas les incorporer à la pâte, mieux vaut les saupoudrer sur les chips déjà formées.
La recette
Même à partir d’un seul blanc, ça vaut la peine ! 1 blanc d’œuf vous donnera une quinzaine de grandes chips.
Fouettez un peu le blanc d’œuf pour l’homogénéiser.
Ajoutez la farine mélangez.
Ajoutez les épices, salez, mélangez.
Recouvrez une plaque d’un papier cuisson.
Prenez un peu de votre préparation dans une cuillère, déposez sur le papier cuisson, étales avec le face bombée de la cuillère. En fait, c’est très facile !
Passez au four 20 min à 150°C, si possible à chaleur tournante, puis quelques minutes à 190°C en surveillant bien, juste pour faire dorer un peu.
Décollez vos chips : ça vient très facilement, il n’y a plus qu’à déguster !
Enthousiaste, j’ai essayé des les faire au sarrasin, ces chips. Petite déception : elles sont mangeables, mais un peu dures, ce qui n’est pas très agréable. J’essayerai de mettre au point la recette, en attendant, le meilleur moyen de faire des chips de sarrasin, c’est de passer des crêpes-galettes au four, voir la recette ici.
Très gourmandes, rapides et faciles à faire, ces bouchées apéro dont la base est du blanc d’œuf !
Au lieu de jeter les blancs d’œufs, faites donc ces petites gourmandises salées, bien plus faciles à réussir que des meringues.
On y ajoute un peu de fromage pour la saveur, nous avons choisi du parmesan, vous pouvez préférer de l’emmental, du comté ou tout autre fromage qui se râpe. On peut même se passer de fromage pour un résultat hyper léger ; pour la saveur, on se rattrape alors sur les épices.
Question épices, justement, on peut se lâcher. N’hésitez pas à expérimenter, à l’apéro ça passe toujours bien. Dans la recette ci-dessous, nous avons intégré du chorizo, déjà suffisamment épicé.
Une soupette toute blanche, très onctueuse, que nous allons relever avec quelques petites touches de vivacité.
Deux ingrédients principaux : un reste de riz cuit apporte de l’onctuosité, un velouté assez sympa, et un peu de profondeur au goût du panais qui lui est aromatique. Le lait vient enrober tout ça.
Adaptez la quantité de riz à vos souhaits, sans excès : plus il y en a, plus c’est onctueux.
Nous allons faire un petit topping pour réveiller cette onctuosité :
quelques feuilles de roquette, le contraste gustatif est très chouette.
quelques gouttes de vinaigre balsamique, qui relève à merveille la saveur du panais.
Oui, ça fait beaucoup de saveurs, mais vraiment c’est très bon.
Pelez et hachez l'oignon. Pelez et coupez le panais en petits cubes.
Faites revenir l’oignon quelques minutes dans un peu d’huile ou de beurre.
Ajoutez les cubes de panais, faites-les revenir à feu vif en remuant constamment.
Ajoutez le lait et l’eau (1,5 litre au total).
Ajoutez le riz, salez et poivrez.
Faites cuire à feu doux (attention, le lait a tendance à déborder) pendant 20 minutes. Vérifiez la cuisson en prélevant un morceau de panais.
Lorsque c’est cuit, mixez.
Servez : sur chaque assiette, déposez quelques gouttes de crème de vinaigre balsamique et quelques feuilles de roquette. Laissez du vinaigre et de la roquette à disposition de vos convives, on a envie de se resservir !
Ah ben oui, on n’a pas toujours le temps de passer la journée en cuisine pour mijoter un bon petit plat. Alors, on ouvre une boîte de couscous…
Mais bon, comme on a quand même l’âme cuisinière, on va quand même l’améliorer un peu, qu’est-ce que vous en dites ?
Notre base à nous, c’est une boîte de légumes pour couscous, mais ça marche aussi avec un couscous complet. L’idée, c’est de partir de cette base. C’est pas si mal, l’industrie : on a un goût de couscous. Les carottes sont convenables, ça résiste bien, mais les courgettes sont toutes molles. Nous allons donc apporter un peu de fraîcheur.
Alors, qu’est-ce qu’on a ? Des courgettes, des tomates, des oignons ? C’est parfait. D’autres légumes ? Tiens, un fenouil, pourquoi pas… Mais uniquement des légumes qui cuisent très vite, sinon ça n’a pas de sens.
Commençons par faire revenir un peu d’ail et d’oignon dans un peu d’huile d’olive.
Ajoutons les courgettes coupées en tronçons, les autres légumes si vous en avez, faisons-les revenir à feu vif.
Versons la boîte de garniture pour couscous.
Si votre boîte ne contenait pas de pois chiches, ajoutez-en, c’est simple, il suffit d’ouvrir une autre boîte ! Il faut toujours avoir des pois chiches en boîte sous la main, c’est très pratique et plutôt bon.
Pendant que ça chauffe, faites revenir la garniture carnée si vous en voulez (le couscous végétarien, c’est bien aussi).
Le secret, c’est d’ajouter un peu de tomates fraîches en fin de cuisson, c’est magique !
Et touche finale, coupez quelques tranches d’oignon rouge que vous ajouterez crues dans les assiettes.
Et voilà un super couscous (voir ici comment préparer la semoule). Alors, évidemment, vu comme ça, ça fait un peu soupe au caillou (voir ici l’histoire), et donc presque aussi long que de faire un vrai couscous maison. Mais vous n’êtes pas obligé de faire toutes les étapes, retenez surtout la plus efficace, l’ajout de tomates fraîches.
L’amertume, ça se travaille à petite dose, ça doit se révéler dans un deuxième temps, ça doit venir gentiment surprendre le palais. Il ne faut donc pas faire une platée de chou cima, il vaut mieux l’associer, en petite quantité, à d’autres ingrédients. Ne le cuisez pas trop, cela augmente la sensation d’amertume.
Utilisez-le :
sur une pizza, en petits morceaux, juste blanchis 1 minute à l’eau bouillante
dans un risotto, incorporez-le cru quelques minutes avant la fin de la cuisson
dans une salade composée, cru, en petite quantité
dans une quiche
dans une soupe, ajouté en fin de cuisson
Ici, nous l’avons utilisé en accompagnement de pâtes et de saumon fumé, avec un peu de crème pour apporter de l’onctuosité et de la douceur.
Le pak-choï, vous connaissez ? ce petit chou d’origine asiatique peut se cuisiner facilement de mille façons. Ici, ils sont simplement passés au four.
Ce n’est pas parce qu’ils viennent d’Asie qu’on est obligés de les cuisiner à l’asiatique ou de les arroser de sauce soja… Ils s’adaptent à toutes sortes de cuissons et toutes sortes d’assaisonnements. Nous n’avons pas hésité une seconde à les saupoudrer de parmesan avant de les mettre au four, et on n’a pas regretté, c’était très bon !
Le chou pointu est plutôt une variété de printemps, mais il existe aussi des variétés d’automne et d’hiver, on commence donc à en trouver presque toute l’année.
Très proche du chou blanc (celui du coleslaw ou salade de chou), il est bien moins compact, ses feuilles sont plus tendres et son goût plus sucré.
Cru, il convient bien pour des salades. On peut aussi en ajouter des lamelles dans les woks ou poêlées de légumes.
Aujourd’hui, nous le poêlons, et pour profiter de sa jolie forme nous le coupons simplement en quartiers. Le goût de ces quarts de choux pointus légèrement caramélisés est vraiment intéressant, ils sont tendres et croquants à la fois.
Ils accompagneront une viande ou un poisson, mais pourront aussi se suffire à eux-mêmes avec une petite sauce de votre choix, je vois bien une béarnaise, une sauce soubise ou pourquoi pas un beurre blanc au cidre.
Les feuilles de chou sont une ressource originale en cuisine : elles forment des membranes végétales assez solides pour constituer une enveloppe. Voici comment s’y prendre.
Prenez un chou, enlevez les feuilles extérieures abimées ou trop dure.
Entaillez légèrement la membrure d’une feuille au niveau de l’attache
Décollez la feuille avec précaution
Faites de même avec les feuilles suivantes, elles sont de couleur de plus en plus claire.
Vous voici avec une bonne dizaine de grandes feuilles. Le cœur du chou servira pour une soupe.
Plongez les feuilles 2 minutes dans l’eau bouillante pour les précuire et les assouplir.
Posez une feuille à plat sur une planche. Coupez autour de la nervure.
Et voilà ! vous avez des feuilles prêtes à être utilisé !
Que fait-on de ces feuilles de chou ?
Nous en avons fait des makis : une boule de riz, une tranche de saumon, le tout entouré d’une feuille de chou et retenu par une pique. C’est simple, c’est joli et c’est frais !