Lu dans la presse cette semaine : le choco BN est menacé !
Toujours fabriqué à Nantes, le choco BN est en effet en perte de vitesse par rapport à la concurrence féroce de la biscuiterie mondiale*.
Le choco BN a bercé nos enfances, tellement pratique pour les goûters à la plage. Remarquez, on choisissait plutôt la version à la fraise, qui avait moins tendance à fondre dans le sac exposé au soleil. Autre avantage : le sable collait très fort à cette pâte de fraise. Pas de vrai après-midi à la plage sans ce sable qui crisse sous la dent, pas vrai ?
Le casse-croûte BN
Bon, on parle de choco, mais BN c’est aussi une autre gourmandise oubliée : le casse-croûte. Pas très séduisant, pas de marketing dans cette espèce de biscuit de guerre tout sec. Et pourtant : on le croque, il fond dans la bouche et libère alors ses saveurs sucrées… Lorsqu’on a goûté, on ne peut plus s’en passer !
On peut aussi le tremper dans le chocolat au lait, il commence à y fondre, il s’y délite, parfois un morceau tombe dans le bol avant d’arriver à la bouche… le bol de chocolat finit dans un drôle d’état, une espèce de bouillasse dans laquelle la cuillère patauge, c’est le bonheur !
On peut en faire plein de choses, de ce casse-croûte : par exemple, un petit motif de caramel au beurre salé, une tuerie !
…ou encore, on le barbouille de crème d’abricot des 4 Saisons, dont on voua a déjà beaucoup parlé ici, c’est simple et c’est une petite merveille addictive…
Attention, pour trouver des casse-croûte BN dans les magasins dans les magasins, c’est un peu le parcours du combattant. Faites des stocks !
*BN est lui-même au cœur de cette biscuiterie mondiale, puisque l’entreprise a été successivement aux mains de différents groupes américains, britanniques et aujourd’hui dans le giron du groupe turc Yildiz. BN serait à vendre, avis aux biscuitiers bretons qui passent sur ce site, c’est une belle marque et une belle histoire, il y a un coup à faire !