Et voilà de nouveaux légumes qui arrivent sur les étals ! Celui-ci nous vient du Japon, et il est vraiment intéressant.
Ce navet japonais nous a été confié par la Ferme du Champ perché, qui démarre son activité à Plougasnou, en Nord-Finistère. Charlotte, Victor, Camille et Benoît cherchent déjà à diversifier leurs productions, ils cultivent une cinquantaine de légumes, parmi lesquels ce navet japonais tout rond et tout blanc.
Les différents navets japonais
Les radis asiatiques sont déjà connus depuis quelques années en Europe : daïkon (long radis blanc), green meat et red meat (plutôt chinois, semble-t-il).
Les navets sont encore moins connus, mais vous allez voir, ils vont arriver chez nous ! Il en existe plusieurs espèces, qui diffèrent par la forme, la couleur et la taille : les natsus, les kabus, les hakurei…
Celui-ci semble être un kabu. Le kabu peut être gros ou petit, rond ou long…
Bon, ça n’est pas très facile de s’y retrouver, hein ? D’autant que radis et navets, c’est un peu la même chose, en tous cas c’est la même famille botanique, les brassicacées, que l’on nommait autrefois crucifères. Tous ces machins-là se croisent entre eux, ce qui explique l’immense variété de types, du brocoli au chou en passant par le colza, le pak-choï, le chou-rave et même la moutarde.
Le goût du navet japonais
Que l’appellation navet ne vous rebute pas ! Le navet japonais est très doux, légèrement sucré. Il suffit de le passer sous l’eau, inutile de l’éplucher.
Cru, il offre un petit goût de navet, mais sans rien du côté désagréable, fort ou amer que l’on attribue au navet classique. Il est très agréable, semblable à un radis, sans piquant mais avec une vraie saveur. Parfait à l’apéro, avec une sauce trempette !
Une cuisson rapide à la poêle, dans un peu de beurre, renforce le côté sucré, qui reste tout de même discret. Cela en fait un légume facile à cuisiner, qui sera apprécié de tous.