Les idées-minute
Apprendre à aimer les huîtres

La texture de l'huître

Nous autres amateurs d’huîtres, nous sommes déconcertés lorsque quelqu’un nous dit : “Ah non, les huîtres je ne peux pas. La texture… impossible.

La texture. C’est pas faux. Si on y réfléchit un peu, si on l’observe de près, si on commence à en parler… oui, bon, on arrête de manger des huîtres.

Mais la saveur, comment peut-on ignorer, méconnaître, se priver cette saveur extraordinaire, unique, qui ne ressemble à rien d’autre ?

Une fois qu’on y a goûté, on accepte la texture, et même on commence à l’apprécier, à constater combien texture et saveur vont de pair, comment elles se répondent et se soutiennent l’une l’autre.

Vous qui aimez les huîtres, vous qui aimez partager, voici comment convertir ceux qui le méritent.

Une fois l’huître dégustée, il reste le muscle adducteur, bien accroché à la coquille. Le vrai gourmand n’oublie pas de le détacher d’un coup de couteau pour le mâchouiller.

Le muscle adducteur de l'huître

En effet, le muscle adducteur est plus coriace que le reste de l’huître, il résiste un peu sous la dent. Ce qui ne l’empêche pas d’offrir toutes les saveurs de l’huître.

Et bien voilà, offrez ce petit morceau de chair à votre voisin délicat, convainquez-le d’y goûter. S’il le faut coupez-le en deux, en quatre : sur un morceau si minuscule, il n’est même plus question de texture, non ? Mais la saveur est toujours là.

En général, la personne dit “Ah ? Oui, c’est bon. Je reconnais que c’est très bon.

Voilà. Ça marche avec les enfants, ils ne deviennent pas tout de suite amateurs d’huîtres, mais les fois suivantes ils demandent le petit bout de muscle, petit à petit vous leur ferez goûter un morceau de manteau, et ils finiront par être conquis.

Huîtres plates et huîtres creuses

Voir aussi notre page sur l’huître, les différentes espèces, comment les choisir, les bonnes adresses…


>> D'autres recettes avec ces ingrédients :

4 réflexions sur « Les idées-minute
Apprendre à aimer les huîtres »

  1. Euh comment dire … j’adore les huitres … et en fait je ne veux pas les partager!!
    Nous avons convaincu ma soeur qui ne les aimaient pas du tout, et j’avais le grand plaisir d’être assise à coté d’elle Puis elle en a mangé une ou deux et je finissais son assiette avec grand plaisir!
    Et petit à petit elle s’est mise à les apprécier jusqu’à en avaler sa douzaine, à mon grand désespoir! 😉

    1. Alors ça, Efferelle, ça n’est pas faux. Je me suis moi-même demandé, en écrivant l’article, si je ne faisais pas une bêtise… 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *