Il existe tout plein de plantes sauvages comestibles. Nous nous intéressons à celles qui sont les plus accessibles, les plus courantes et les plus faciles à préparer.
Les feuilles
L’ail des ours
C’est le plus fascinant, rien que son nom en dit long. Ce sont ces feuilles que l’on utilise, on les cueille au printemps dans les bois où il répand son parfum. Il a un goût d’ail, en version très délicate.
> Voir notre article sur l’ail des ours et nos recettes d’ail des ours
L’ail triquètre
Mais si, vous connaissez sûrement l’ail triquètre (ou triquette) : il pousse partout ! C’est même une plante invasive, vous pouvez le cueillir sans modération, profitez-en ! On le trouve sur les talus, dans les parterres de fleurs, et même dans les dunes. On utilise ses feuilles comme de la ciboulette, on peut aussi le cuisiner, et ses fleurs sont décoratives et savoureuses.
> Voir note article sur l’ail triquètre et nos recettes d’ail triquètre
Le fenouil
La version sauvage du fenouil pousse bien en bord de mer, sur les dunes et les talus. Il offre une saveur anisée aux arômes complexes; utilisez ses feuilles, ses tiges, ses fleurs et ses graines.
> Voir notre article sur le fenouil sauvage
L’ortie
On lui prête beaucoup de vertus, on lui attribue un goût de noisette. Sa grande qualité est d’être abondante, il est donc facile d’y goûter pour se faire une opinion. Nous l’avons fait avec la fameuse soupe d’orties.
Le nombril de Vénus
En Bretagne, on appelle cette plante des murailles « krampouz musiz » (crêpe à musique), nous vous laissons découvrir pourquoi dans l’article que nous lui avons consacré. Cette feuille charnue et rafraîchissante est très agréable dans les salades composées.
Les fleurs
Les fleurs d’ajonc
Ne confondez pas l’ajonc et le genêt ! Les fleurs d’ajonc se mangent, même si leur saveur est un peu décevante par rapport à leur chaude odeur de miel… C’est surtout leur couleur qui est intéressante, elles apportent de la lumière dans l’assiette !
> Voir notre article Différencier l’ajonc du genêt
La bourrache
Elle est facile à reconnaître, cette petite fleur bleue qui pousse dans les jardins à l’abandon. Elle offre, curieusement, un goût d’huître fort agréable. À croquer comme ça, dans le jardin, par gourmandise, ou à ajouter en déco dans une salade ou une verrine, où sa couleur bleue fera de l’effet.
> Voir notre article sur la bourrache et notre recette de verrine de betterave et bourrache
La pâquerette
Mais oui, cette fleur si banale se mange ! Elle est même excellente et offre un peu de « mâche » qui révèle sa saveur poivrée et herbacée. C’est vraiment très bon, à goûter dans une salade composée comme suggéré dans notre article.
> Voir notre article sur la pâquerette
Le souci et la capucine
Voici deux fleurs si faciles à cultiver au jardin qu’on les ajoute à cet article consacré aux plantes sauvages.
Le souci apporte un parfum léger, tandis que la capucine offre une saveur intense, un peu piquante, qui rappelle le poivre. Les deux ont une couleur orangée qui rendront appétissantes toutes les assiettes !
> Voir notre idée de salade de surimi aux fleurs.
Les plantes maritimes
La criste marine
On adore cette plante qui pousse dans les rochers, exposée aux embruns. Elle offre une saveur intense qui rappelle le câpre, avec une touche iodée en plus. On la cueille au printemps, avec modération.
> Voir notre article sur la criste marine et nos recettes de criste marine
L’obione et la salicorne
Ce sont deux plantes qui poussent dans les vasières. L’obione est utilisée comme condiment, sa saveur est assez forte et salée ; on peut aussi en faire des mini chips à grignoter à l’apéro. La salicorne est bien connue et commercialisée pour accompagner le poisson.
Voir notre article Trois plantes maritimes comestibles : l’obione, la criste, la salicorne
les « krampouz musiz », j’adore !
Oui, c’est joli, c’est ludique, et en plus c’est bon !